Que ce soit pour de grandes œuvres ou bien un simple bricolage, la réalisation de la majorité des travaux de maçonnerie se fait à la main. Ce qui explique que le savoir-faire du maçon le qualifie d’artisan constructeur. Malgré la grande innovation en termes d’appareillage électrique, rien ne remplace la précision d’un travail manuel, notamment, en ce qui concerne les différentes mesures et les ajustements de la rectitude de l’ouvrage. Pour ce faire, l’artisan bénéficie d’un équipement spécialisé composé de nombreux instruments de mesure, de marquage, de traçage lesquels lui sont indispensables pour entamer le chantier.
Le double mètre ruban métallique:
Il s’agit d’un instrument de mesure très pratique pour le maçon, constitué d’une règle graduée flexible et qui s’enroule spontanément après utilisation dans son boitier. Pour un emploi beaucoup plus facile et prudent, certains d’entre eux sont équipés d’un système de frein ou blocage sinon, il suffit de le garder déplié et raide tout au long de la mesure. Ainsi, du fait de cette grande souplesse, c’est l’outil idéal pour mesurer des surfaces courbées.
L’équerre de maçon :
C’est un outil composé de deux bras formant un angle droit ; généralement en acier forgé, mais peut aussi être fait d’aluminium. Elle est utilisée pour le traçage et la vérification des plans perpendiculaires.
Le niveau
C’est un instrument qui permet de vérifier l’horizontalité ou le niveau d’inclinaison de l’ouvrage. Il est constitué d’un fût, en bois ou en métal, percé à l’une de ses extrémités d’une petite fenêtre où se place une fiole, à moitié remplie de liquide, le plus souvent de couleur jaune dans laquelle est emprisonnée une bulle d’air. Cette dernière, calée entre deux traits de repérage, indique le dénivellement constaté.
Le fil à plomb
C’est un outil qui se compose de 3 éléments distincts dont une masse de plomb, le plus souvent de forme cylindrique ou encore tronconique, attachée au« fouet » qui est un fil sur lequel une plaque carrée qu’on appelle « chas » coulisse. Pour vérifier la verticalité de la structure, du mur par exemple, placez le chas perpendiculairement à votre mur en restant parallèle au sol, puis laissez tomber le bout de plomb de manière à ce qu’il soit suspendu au fouet sans aucun appui sur au sol. Ainsi, sous l’effet de la pesanteur, la masse va osciller puis prendra une direction à la verticale. L’absence d’écartement ou la conservation du parallélisme entre le fil à plomb et le mur témoignera de l’aplomb de ce dernier.
Le cordeau
Il s’agit d’un outil de maçonnerie formé d’une cordelette, généralement en coton, qui est tendu entre deux piquets (bâtons avec un bout pointu) le plus souvent métalliques. Il sert à matérialiser de façon provisoire une ligne droite et permet ainsi de visualiser un plan vertical pour une construction donnée.
La règle
Pour contrôler la parfaite rectitude et la planéité du travail, les professionnels tels que ce maçon dans le 24 utilise une règle bien droite choisie avec soin. Épaisse d’environ 2cm et de 10 cm de large, sa longueur varie en fonction de son utilité. Après utilisation, il est très important de la nettoyer à l’aide d’un racloir en bois.
Le crayon du maçon
C’est un outil de marquage qui ne se sépare pas du maçon. Étant pourvu d’une mine dure pouvant aller jusqu’à 20H, il laisse une trace visible sur du béton, du bois ou tout autre matériau.